Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, estime que la mort tragique du jeune médecin à Jendouba reflète les conditions déplorables dans lesquelles travaillent les cadres médicaux et paramédicaux à cause de la négligence et la mauvaise gestion dans plusieurs hôpitaux qui “s’étaient transformés en cimetière aussi bien pour les patients que pour les médecins”.
“Cette situation n’est plus acceptable”, a insisté Mechichi dans une déclaration aux médias, vendredi 4 décembre, alors qu’il était à Kasserine où il s’était rendu pour présenter ses condoléances et celles du gouvernement à la famille du jeune médecin, soulignant l’urgence d’entamer une réforme du secteur de la santé.
Il a, dans ce cadre, appelé à l’importance d’unir les rangs et d’éviter les intérêts étriqués en vue de faire avancer le pays.
Badreddine Aloui, médecin-résident à l’hôpital régional de Jendouba, est décédé le 3 décembre 2020, dans une chute d’un ascenseur en panne à l’hôpital. L’incident a suscité la colère du cadre soignant et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.