Les enquêtes menées par les services de sécurité égyptiens dans cette affaire, qui portait le numéro 462, en 1981 lors de la découverte d’une organisation religieuse extrémiste, ont révélé qu’Ayman Mohammed Rabie al-Dhawahiri était impliqué dans la création d’une organisation terroriste qui a déplacé des groupes pour communiquer avec le groupe d’assassinat de feu le président Anwar Sadate.
Selon les aveux des éléments d’al-Qaida dans cette affaire à l’époque, Ayman al-Dhawahiri, devenu plus tard chef d’al-Qaida, était un excentrique, réticent, faible et incapable de se contrôler.
Ces aveux ont également montré qu’il avait des tendances de haine, de violence et de représailles sans vérifier la véracité de ce qu’on lui avait dit, et qu’il perdait rapidement sa patience lorsqu’il était sous pression.
Ces informations pourraient aussi être en lien avec son compagnon, Issam Kamri, un soldat renvoyé de l’armée égyptienne. En 1985, après son mariage, Issam se rend à Afghanistan où il s’est installé durant durant les années 90. Il s’est ensuite rendue au Soudan pour retourner en Afghanistan, et de là vers le Pakistan.
Durant ces années, l’aspect sanguinaire de la personnalité de Dhawahiri a été révélé. Il s’est débarrassé de l’un de ses plus proche compagnon et de ses deux enfants avec un sang froid sans pareil.