Tunisie : Démarrage, le 30 novembre courant, de la campagne de vaccination contre l’hépatite “A”

La campagne de vaccination contre l’hépatite “A” des enfants nés en novembre 2019, c’est à dire ayant atteint l’âge de 12 mois, démarre, lundi 30 novembre 2020, a déclaré samedi à la TAP, le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi.

En marge de la cérémonie de remise de matériel de protection contre le Covid-19, par le Croissant-Rouge tunisien, au profit du ministère de la Santé, Mehdi a indiqué que “la vaccination contre l’hépatite “A”, a été officiellement introduite dans le programme national de vaccination”, précisant que la première compagne de vaccination, débutera le 30 novembre courant”.

Dans un autre contexte, le ministre de la Santé a précisé que le comité scientifique de lutte contre le Coronavirus, assure le suivi des dernières évolutions liées à la recherche pour la production des vaccins contre le Covid-19, notant que les deux laboratoires qui ont annoncé avoir réussi à produire des vaccins efficaces contre le virus, n’ont pas encore publié leurs résultats scientifiques.

La Tunisie, en tant que membre de l’organisation mondiale “Covax”, travaille en coopération avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale, pour fournir 4 millions de doses sur deux ans, destinées à vacciner 50% des Tunisiens, a-t-il rappelé.

Il a expliqué que 2 millions de Tunisiens seront vaccinés contre le Covid-19 au cours de l’année 2021, tandis que 2 millions d’autres seront vaccinés en 2022, soulignant que le ministère de la Santé dispose de l’autorisation pour l’acquisition des quantités spécifiées.

Concernant le déficit enregistré au niveau des doses de vaccination contre la grippe saisonnière et environ 50 types de médicaments, Faouzi Mehdi a expliqué que 170 mille doses sur 400 mille ont été distribuées à ce jour, estimant que ce chiffre est insuffisant.

Il a précisé que le déficit est lié aux commandes passées depuis déjà deux ans auprès des laboratoires mondiaux.

En ce qui concerne la pénurie de certains types de médicaments, le ministre a noté que cela résulte de l’indisponibilité de certaines matières premières ainsi que des difficultés de mise à disposition de liquidité au niveau de la Pharmacie Centrale en raison de la crise financière qu’elle subit actuellement.

Les efforts sont désormais orientés vers le paiement des dettes de la Pharmacie Centrale auprès des fournisseurs, notamment étrangers, afin d’être en mesure de reprendre l’approvisionnement en médicaments, a-t-il fait savoir.