La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fait part de sa “profonde préoccupation” face au non respect du gouvernement tunisien du jugement en référé, prononcé, le 9 novembre en cours, par le tribunal administratif, en faveur du syndicat des journalistes sur la publication au JORT de la convention-cadre des journalistes.
Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, la FIJ estime que cette situation, pourrait compromettre la confiance entre l’Exécutif, chargé de veiller à l’application de loi et les journalistes et leur structure syndicale.
“Il s’agit d’un pas surprenant et décevant pour les journalistes voire même une image très négative, véhiculée par le gouvernement en place, sur la transition démocratique en Tunisie”, a fustigé la FIJ dans la même lettre.
A cet effet, la Fédération des journalistes a invité le chef de l’Exécutif à user de ses prérogatives juridiques en vue de résoudre ce problème, mettant en garde contre toute tentative de saper les acquis engrangés dans les domaines de la liberté d’expression et de transition “.
“La convention-cadre des journalistes conclue, le 9 janvier 2019, entre le gouvernement et les représentants des établissements médiatiques en Tunisie, est une première dans le monde arabe, ce qui a contribué au choix de la Tunisie pour abriter les travaux du 30ème congrès de la FIJ, pour la première fois dans la région MENA”, lit-on de même source.