Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a consacré, dimanche matin, à Hammamet dans le gouvernorat de Nabeul, une journée de travail à l’examen du plan d’action du gouvernement pour la prochaine étape.
Y ont pris part plusieurs ministres, secrétaires d’Etat et conseillers, indique un communiqué du service de presse de la présidence du gouvernement.
De nombreux dossiers à caractère économique, social et de développement intéressant le pays ou double plan national et régional durant cette étape ont été abordés à cette occasion, ajoute la même source.
Les priorités de l’action gouvernementale pour la prochaine étape ont été passées en revue lors de la réunion. Elles concernent cinq axes: Stopper l’hémorragie des finances publiques, se focaliser sur les mesures spécifiques pour la réforme du secteur public, restaurer la confiance et renforcer les investissements, préserver le pouvoir d’achat du citoyen, protéger les populations les plus marginalisées et accorder davantage d’intérêt au Tunisiens à l’étranger.
Cité dans le communiqué, Hichem Mechichi a souligné dans une allocution que son gouvernement “est un gouvernement de solutions et de concrétisation”.
“Le gouvernement se tient à l’écart des surenchères et querelles politiciennes. Il n’est pas partie prenante de ces querelles et est lié d’amitié avec toutes les composantes de la scène politique. Ces derniers sont des partenaires avec qui on œuvre à répondre aux attentes des Tunisiens”, a-t-il dit.
Et d’ajouter: “La vraie bataille que mène le gouvernement à l’heure actuelle est axée, entre autres, sur la lutte contre la pauvreté et le chômage, l’amélioration de l’infrastructure, le traitement des difficultés économiques ainsi que les retombées de la pandémie de Covid-19”.
Mechichi a, en outre, affirmé la volonté de suivre de près la situation dans le pays et d’œuvrer, moyennant un plan d’action pour l’avenir, à s’attaquer aux vrais problèmes que rencontre le Tunisien dans le cadre d’une vision établissant un lien entre les objectifs stratégiques escomptés et les attentes des Tunisiens.
Une vision, a-t-il conclu, qui doit tenir compte des spécificités de l’étape face aux défis économiques, sanitaires et sociaux que vit le pays.