L’ancien chef du gouvernement et leader d’Ennahda, Hamadi Jebali, a confirmé sur les ondes de la radio Diwan FM que ceux qui envisageaient de faire un coup d’État en 1987 ne comprenaient pas la Tunisie à l’époque.
Jebali a ajouté que ceux qui voulaient commettre un coup d’État à l’époque auraient dû avoir de l’argent, le pouvoir médiatique, des relations internationales et le contrôle sur toutes les agences de sécurité et militaires, qu’Ennahda n’avait pas à l’époque, malgré l’infiltration de ces institutions par le biais d’officiers et de personnes qui n’avaient pas assez de poids pour le faire.
Jebali a souligné que la direction d’Ennahdha, qui en faisait partie, n’a pas avancé cette idée du tout, la considérant comme une aventure majeure malgré les déclarations de l’ancien responsable du mouvement Moncef Ben Salem qu’il y avait un plan pour renverser Bourguiba le 8 Novembre 1987 dans ce qui est connu comme le groupe sécuritaire.