Le président de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad Ahmad, a estimé que son instance avait besoin de “stabilité”, tout en évoquant un bilan “positif” au lendemain de son annonce de briguer un second mandat à la tête de l’instance africaine.
“Avant de me décider, j’ai aussi écouté. Ceux qui m’ont élu en 2017 m’ont dit que le bilan était positif, même si on peut toujours améliorer les choses. J’ai donc décidé d’assumer mes responsabilités et d’accepter d’être candidat, sous réserve d’avoir les parrainages nécessaires. La CAF et le football africain ont besoin de stabilité”, a-t-il indiqué dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
Le président de la CAF a annoncé mercredi sa candidature pour un second mandat à la tête de l’instance africaine, dont l’assemblée générale élective aura lieu le 12 mars prochain à Rabat (Maroc). “La CAF a beaucoup changé depuis 4 ans. Je suis fier du travail accompli par mon équipe.
Qu’elle soit remerciée, ainsi que les soutiens du football en Afrique et au-delà. Après réflexion et consultation, j’ai décidé de me représenter”, a écrit le patron de la CAF sur son compte Twitter.
Toutefois, et selon BBC Sport Africa, Ahmad Ahmad a été jugé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique et risque une suspension de la part de la Fifa. Toute interdiction est susceptible d’exclure les chances de M.Ahmad de se représenter, étant donné qu’il devrait passer un test d’éligibilité pour reprendre sa place au sein du Conseil de la Fifa.
Interrogé sur son premier mandat, le président de la CAF a défendu ses projets et ses acquis réalisés jusque-là depuis son élection en 2017.
“Nous nous sommes employés à réformer la CAF pour qu’elle réponde aux standards internationaux. C’était important de le faire, notamment pour nos partenaires présents et futurs. Nous avons aussi mis en place un certain nombre de commissions, ainsi qu’une procédure d’audit interne, avec des gens reconnus pour leurs compétences. Il y a eu la réforme de la CAN, mais nous avons aussi beaucoup fait pour les compétitions de jeunes : nous avons réorganisé le système des qualifications et réformé le format des phases finales”, a-t-il ajouté.
Enfin, Ahmad Ahmad s’est réjoui d’être soutenu par la majorité des fédérations nationales lors des prochaines élections, laissant entendre que sa victoire est déjà assurée.
“Je ne pense pas que qui que ce soit se présente contre moi, parce que j’ai le soutien de 46 fédérations, sur les 54 affiliées à la CAF. Mes éventuels compétiteurs savent que la majorité des électeurs voteront en ma faveur. Si je fais un deuxième mandat, j’aurai alors 65 ans à la fin de celui-ci. A cet âge-là, j’aspirerai à rester à Mahajanga, chez moi à Madagascar, et à faire autre chose. J’avais dit que si on me sollicitait pour un deuxième mandat, je le ferai. Mais après, je laisserai la place à quelqu’un d’autre”, a-t-il conclu.
L’instance dirigeante du football africain dévoilera les noms des candidats le 11 janvier 2021 sur son site officiel.