Le plateau récemment réservé à Wadii El Jary a mis à nu le premier responsable du sport n°1 du pays. Une rancœur manifeste à l’égard de ses détracteurs et adversaires et un penchant sans limites au pouvoir absolu.
Pour s’y faire, il a minutieusement préparé ses dossiers dont il ne se lassait pas de se vanter tout au long de l’émission.
Dommage qu’il ne semble pas attacher autant d’importance à la tâche essentielle qui lui incombe et qui revient au football en général, dans tous les pays du monde, celle d’Ecole de la vie.
Que nenni! El Jery s’ingénie exclusivement à soigner son image auprès des clubs en « jonglant » continuellement avec leurs intérêts.
Il fixe les règles du jeu, veille à leur application. Il est seul maître des équipes nationales. Bref, il fait de la FTF un gestionnaire des compétitions nationales et des représentations à l’échelle nationale.
Quant au football sociétal, éducatif, il n’en a cure ! Il n’en a visiblement pas le temps.
Pourtant, le football brasse des millions de jeunes et moins jeunes et pourrait constituer la plateforme la plus large pour inculquer les valeurs d’amitié, de respect, de tolérance et de solidarité.
Ces valeurs qui font cruellement défaut à la Tunisie postrévolution.