Des activistes sur le réseau social “Facebook” ont lancé, mardi, une campagne de collecte de fonds, pour le payement d’un chèque de garantie, avancé d’une manière personnelle par un médecin de réanimation à l’hôpital régional de Kebili, pour l’acquisition de 3 respirateurs artificiels, au profit de l’hôpital.
Un certain nombre d’usager du site de réseau social “Facebook”, ont appelé, mardi, citoyens, hommes d’affaires et chefs d’entreprises, à se joindre à une campagne de collecte de fonds pour disposer d’un montant de 180 mille dinars, coût des respirateurs artificiels, un montant que le médecin Mohamed Nouri Ben Mbarek avait avancé par l’intermédiaire d’un chèque de garantie personnel.
Les lanceurs de la campagne en question ont estimé que l’objectif de cette initiative est de consolider l’hôpital régional de Kebili avec les équipements nécessaire pour soigner les patients atteints de Covid-19, d’une part, et afin d’épargner au docteur Ben Mbarek les conséquences
de poursuites judiciaires en cas d’impossibilité de payement de la valeur du chèque bancaire.
Ils ont dans ce sens appelé le ministère de la Santé à agir en soutien à cette initiative et à accélérer l’allocation d’une partie des ressources du fonds 1818 pour la lutte contre le Coronavirus, estimé à plus de 200 millions de dinars, pour payer le chèque bancaire en question.
Dans une déclaration à la TAP, docteur Mohammed Nouri Ben Mbarek, a exprimé sa gratitude pour les réactions de solidarité par rapport à son initiative. “La non disponibilité en nombre suffisant de ces appareils, m’a poussé à fournir un chèque de garantie pour l’acquisition de ces dispositifs dans les plus brefs délais, dans le but de pouvoir répondre aux besoins de traitement urgents des patients de Corvidé-19.
Il a ajouté que sa décision était motivée par “le sens du devoir, à un moment où aucune perte du temps n’est tolérée face à des patients ayant besoin d’une réanimation”,. Il a formulé l’espoir d’obtenir du soutien de la part des autorités compétentes, des hommes d’affaires ainsi que des citoyens “croyant en le droit à la santé”.
A noter que Docteur Ben Mbarek avait récemment lancé un appel de détresse aux autorités sanitaires, à la société civile et aux citoyens pour l’acquisition de respirateurs artificiels, compte tenu du nombre réduit de ces appareils à l’hôpital régional de Kebili, au nombre de 5, affectés au service réanimation de l’hôpital et qui sont tous en usage à l’heure actuel Une telle situation ne permet pas d’accueillir de nouveaux patients en cas de besoin, selon Khaled Bedoui, membre de la coordination locale de lutte contre le Coronavirus à la délégation, Kebili-sud.