Le bloc du Parti destourien libre a indiqué avoir adressé à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple un projet de pétition visant à “condamner le blanchiment du terrorisme”.
Dans ce texte, le groupe du PDL appelle aussi le gouvernement à mettre en place des mesures pour tarir les sources de financement du terrorisme, à démanteler le réseau de son financement et à dissoudre les organisations politiques et les associations qui soutiennent la violence et l’obscurantisme et l’extrémisme.
Le bloc a également demandé à ce que toutes les procédures nécessaires soient prises pour présenter ce projet de pétition en plénière pour examen et adoption, conformément aux paragraphes 2, 3 et 4 de l’article 141 du règlement intérieur de l’ARP.
Le groupe du PDL a déclaré avoir avait déposé cette pétition “dans un souci de responsabilité nationale” et “partant de sa conviction quant à la nécessité de contribuer à la préservation de la sécurité nationale contre toutes les pratiques qui servent d’incubateur du terrorisme”.
Samedi, dans une déclaration à l’agence TAP, le substitut du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali, a indiqué que le parquet près le Pôle judiciaire de lutte antiterroriste s’est saisi, samedi, d’une enquête sur un post publié sur les réseaux sociaux attribué au député Rached Khiari (hors groupe) sur l’affaire de décapitation d’un professeur d’histoire-géographie en France.
Le député a écrit dans un post sur sa page facebook: “Porter atteinte au prophète Mohamed est l’un des crimes les plus graves. Celui qui commet un tel acte doit en assumer les conséquences, qu’il soit un Etat, un groupe ou un individu”.
Mohsen Dali a indiqué que ce post pourrait être classé, juridiquement, comme étant un crime terroriste, selon la loi tunisienne de lutte contre le terrorisme. “Ce post ferait l’apologie de ce crime terroriste”, a-t-il expliqué.