Le groupement des coordinations régionales des travailleurs des chantiers a affirmé, mercredi dans un communiqué, son rejet de tout accord ne répondant pas aux attentes minimales de cette catégorie de travailleurs et qu’il “œuvrerait à son annulation par tous les moyens pacifiques”, rappelant l’ensemble des principes sur lesquels doit reposer n’importe quel accord.
Dans ce contexte, le Groupement a souligné la nécessité d’un règlement juste qui préserve les droits de tous les travailleurs de chantiers, facilite leur recrutement, établit un calcul de l’âge légal à partir de la date d’embauche dans les chantiers et non pas à partir de la date de la signature de l’accord, et exigeant que “l’indemnité du départ volontaire soit gratifiante, ses procédures allégées, et qui garantirait la réintégration économique des partants”, selon le communiqué.
Il a souligné que l’accord doit réparer l’injustice faite aux travailleurs des chantiers “privés pendant 10 ans d’un salaire convenable et d’une couverture sociale”, lit-on de même source.
Le groupement a dans ce sens, exprimé sa confiance en l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) en tant que négociateur officiel, mettant en garde le gouvernement contre “la politique d’atermoiement et d’indifférence à l’égard des travailleurs des chantiers”, selon le texte du communiqué.
A noter que le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a annoncé hier, à l’issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement, qu’un règlement sera trouvé au dossier des travailleurs des chantiers au cours de cette semaine.