Le meurtrier de Rahma Lahmar a déjà été impliqué dans une première affaire de meurtre, mais libéré faute de preuves.
Le porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation, Sofiene Mezghiche, a affirmé sur Shems Fm que le meurtrier de Rahma a été conduit en prison en 2013 pour implication dans une affaire de meurtre avec préméditation, dans le but de voler.
Le 12 juin 2014, le tribunal de Première Instance de Tunis a émis un jugement pour manque de preuve et a été libéré le même jour.
Selon la même source, le 5 août 2014, il a été conduit à nouveau en prison pour avoir formé un groupe dans le but de voler des individus. Il a été transféré à la prison de Houareb mais il a été libéré sous conditionnel en 2018.
Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué concernant le meurtre de Rahma Lahmar, dans la zone d’Aïn Zaghouan Nord.
Le 25 septembre 2020, un avis a été lancé à la salle des opérations affirmant avoir trouvé le cadavre d’une femme près des Jardins de Carthage.
Après avoir effectué une enquête, sur terrain, le corps de la victime a été identifié et le suspect a été arrêté près de l’un des chantiers.
Le suspect a avoué les faits précisant que le 21 septembre 2020, il se trouvait dans la zone d’Aïn Zaghouan. Il avait bu des boissons alcoolisées lorsqu’il avait aperçu sa victime et l’avait poursuivi. Il l’a ensuite poussé dans le fossé pour l’étrangler jusqu’à la mort pour lui voler son téléphone et fuir, selon le communiqué.