L’US Monastirienne a remporté la première coupe de Tunisie de l’histoire du club, en s’imposant par deux buts à zéro (2-0), devant l’Espérance sportive de Tunis, en finale disputée samedi au stade Mustapha Ben Jannet à Monastir.
C’est donc dans son fief et sur sa pelouse que l’US Monastir a reçu le nouveau trophée de la “coupe de feu Habib Bourguiba” des mains du chef du gouvernemnt, Hichem Mechichi, en présence du ministre de la jeunesse et du sport, kamel Deguiche, de la secrétaire d’Etat au sport, Sihem Ayadi et du président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Wadii Jari).
Les usémistes ont ainsi conclu de la meilleure des manières une saison exceptionnelle sur tous les plans couronnée, entre autres, par une Troisième place en championnat qualificative pour la coupe de la CAF.
ils ont, ce soir aussi, confirmé les belles prestations livrées tout au long de la saison en freinant l’espérance de Tunis ayant déjà, dans son passage raflé deux titres (championnat et supercoupe).
En effet, cet après-midi, sans tâter le terrain, les monastiriens , menés par leur maestro habituel, Ilyes Jelassi, sont entré d’emblée dans le vif du sujet.
Les protégés de Lassad Jarda semblaient les mieux déployés sur le terrain.
De prime abord, les tentatives usémistes qui cherchaient constamment Anthony Okpoto et Amri en profondeur, restaient timides au début du match.
Face aux quelques manœuvres offensives espérantistes à qui manquait cruellement la dernière passe, les monastiriens continuaient à presser.
A la 40e, ils parviennent à concrétiser enfin leur domination profitant d’une faute de Mohamed Ali Yacoubi. Amri se retrouve face à face avec le gardien Ben Chérifia qui remporte, dans un premier temps remporte le duel, mais Ilyes Jelassi suit et place un ballon que l’axial Adberkader Badrane détourne maladroitement dans ses filets (1-0).
Le reste de la première période se résumait à un ensemble de manœuvres stériles d’un côté comme de l’autre.
A la reprise, les deux coachs reprennent les mêmes. L’Espérance se montre plus entreprenante .
Evoluant désormais avec un bloc relativement haut, les protégés de Mouine Chaabani pressaient davantage leur adversaire dans sa zone, à l’image des El Houni, Khénissi et Benguit plus actifs.
Pourtant, c’est l’US Monastir qui se montre le plus dangereux à la 54e lorsque Jelassi demande un ballon sur la droite de la défense espérantiste qu’il remet à Okpoto en position d’hors jeu.
Se sentant menacés, les sang et or peinaient à poser leur jeu habituel. Chaabani décide alors, à l’heure de jeu, de lancer le trio Wattara-Mimoumi-Ben Hammouda à la place de Khénissi, Ben Saha et Benguit, pour conférer plus de fraicheur et de profondeur à l’attaque espérantiste.
Cela n’enlève rien à la dangerosité des locaux qui, profitant des espaces laissés par les coéquipiers de Foussiney Coulibaly, étaient tout prêts de doubler la mise à la 68e mais Ali Amri bien placé et bien servi par Okpoto négocie mal son ballon et rate le cadre avant de céder sa place quelques minutes après à Yassine Amri.
Un coaching qui s’avère payant puisque Amri ne tardait pas à s’illustrer à la 82e, inscrivant le deuxième but usémiste.
Dans la foulée, Hakim Tka remplace Moses Orkuma qui s’est blessé à la 87e.
De son côté, Chaabani et dans un dernier recours, lance Youssef Mosrati à la place de Kwame Bonsu, mais les jeux sont déjà faits. Les coéquipiers de Fahmi Ben Romdhane parviennent à conserver leur avance et à arracher un sacre mérité.
Formations des deux équipes:
Espérance ST: Moez Ben Cherifia, Sameh Derbali, Abdelkader Badrane, Mohamed Ali Yaakoubi, Ellyes Chetti, Fousseny Coulibaly, Kwamé Bonsu (Youssef Mosrati), Abderraouf Benguit (Mimouni), Bilel Ben Saha (Ben Hammouda), Hamdou El Houni et Taha Yassine Khenissi (Wattara).
US Monastir: Bechir Ben Said, Zied Machmoum, Fahmi Ben Romdhane, Mohamed Saghraoui, Fedi Arfaoui, Houssem Tka, Moses Orkuma (Hakim Teka), Moatasim Sabo, Ilyes Jelassi, Ali Amri (Yassine Amri) et Anthony Okputo.