Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a publié jeudi le texte de la motion professionnelle de son 5e congrès tenu les 19 et 20 septembre courant.
La motion comporte quatre chapitres ; l’information publique, le secteur privé et les entreprises médiatiques confisquées, en plus des recommandations.
En ce qui concerne l’information publique, la motion insiste sur l’urgence d’activer la convention collective cadre et d’élaborer des accords institutionnels qui rompent avec l’emploi précaire et revoient les modalités et conditions d’octroi des fonctions tout en tenant compte des diplômes universitaires par effet rétroactif.
Il s’agit, également de la majoration de la prime journalistique et de l’ouverture de concours périodiques de recrutement des diplômés de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information.
Concernant le secteur privé, la motion appelle à la nécessité de soutenir la presse écrite, à supprimer le régime des contrats et à tenir l’inspection de travail informée des violations exercées par les institutions médiatiques en rapport avec les salaires, la couverture sociales et autres. L’élaboration d’un pacte à l’intérieur de l’établissement médiatique pour faire respecter le salaire minimal énoncé dans la convention collective relative à la presse écrite et électronique est recommandée.
Par ailleurs le syndicat met en avant l’urgence de trouver une solution définitive à la situation des médias confisquées, de verser les salaires du personnel jusqu’à la fin du processus de cession et d’appliquer la décision relative au rattachement de radio Zitouna aux médias publics.
La motion du SNJT comporte, par ailleurs, 11 recommandations qualifiées de ” pressantes “. Il s’agit, tout d’abord de faciliter au journaliste l’accès à l’information, de moraliser la relation entre les professionnels du secteur et de créer une commission de veille au sein du syndicat pour contrôler l’application des loi relatives aux libertés de la presse, d’expression et d’opinion.
Parmi les recommandation figurent, également, la création de plateformes de formation ciblée à l’intention des journalistes et l’élaboration d’une loi fixant la situation professionnelle et juridique des personnes chargées de l’information et de la communication dans gouvernorats, municipalités, directions régionales et autres structures de l’Etat.