Le collectif Soumoud invite à réformer le régime politique tunisien

Le collectif citoyen “Soumoud” demande au nouveau gouvernement d’éviter les tiraillements et de se tenir à égale distance de toutes les parties politiques.

Il l’invite à se consacrer aux réformes urgentes pour sauver le pays du spectre de la faillite et l’exhorte à oeuvrer pour le renforcement de la lutte contre la corruption et à exiger l’égalité devant la loi et le respect de la loi par tous, sans exception.

Dans une déclaration publiée vendredi 4 septembre, Soumoud critique le régime politique actuel qui, selon lui, conduira à l’échec de la transition démocratique et peut-être même à l’effondrement de l’Etat.

Il appelle, à cet effet, la présidence de la République et la présidence du gouvernement, les organisations nationales et les partis politiques à une “réforme globale et en profondeur de l’Etat”.

Le collectif a rappelé les crises politiques récurrentes depuis les élections de 2019, la succession des gouvernements (dix en mois de 10 mois) dans un climat politique sous tension, marqué par l’improvisation, les calculs politiques et une conjoncture socioéconomique difficile et “explosive”.

Il a aussi rappelé l’échec des gouvernements à surmonter les crises politiques, économiques et sociales qui prévalent en Tunisie, depuis 2011, “aggravées par un régime politique hybride qui a empêché la Tunisie de passer de la transition à une démocratie stable”.

Le collectif Soumoud a imputé au pouvoir législatif la responsabilité la dégradation de la situation, s’il refuse les réformes du régime politique actuel et de la loi électorale.