Plusieurs habitants de la ville de Radès ont protesté mardi soir contre l’installation du panneau affichant le nouveau nom du stade olympique de Radès, baptisé “Stade Hammadi Agrebi”, ce qui a obligé la municipalité de couvrir le panneau du drapeau national en attendant la décision du Tribunal Administratif.
Les employés de la Cité Nationale Sportive avaient procédé mardi soir à l’installation du panneau à l’entrée du stade olympique de Radès portant le nom de la légende du football tunisien, décédée le 21 août dernier, en application de la décision de l’ex chef-gouvernement Elyès Fakhfakh de donner un nouveau nom au stade.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le maire de Radès, Jawhar Sammari, a précisé mercredi que “la municipalité a procédé à cette mesure provisoire afin d’atténuer la tension et d’éviter à l’enseigne d’être violée, et en application de la décision du conseil municipal du 24 août rejetant à l’unanimité la décision de l’ex-chef du gouvernement d’attribuer le nom du défunt Hammadi Agrebi au stade olympique de Radès, chargeant son personnel juridique de déposer une affaire urgente pour arrêter la mise en œuvre de la décision”.
La décision du conseil municipal s’est fondée sur le décret gouvernemental n.613, du 12 juillet 2019, relatif au contrôle des modalités d’attribution des noms de personnes physiques aux entités géographiques, notamment dans son article 3 qui stipule qu’il n’est pas possible d’attribuer les noms des personnes décédées avant l’expiration d’un délai de trois ans au moins à compter de la date du décès.