Mohamed Abbou, ministre d’Etat auprès du chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption dans le gouvernement sortant a assuré n’avoir subi ” aucune pression politique ” au cours de son mandat, soulignant que son département avait ouvert des dossiers d’une extrême importance.
Lors d’un point de presse tenu mercredi au bâtiment annexe du palais de la Kasbah, réservé aux services du ministère de la Fonction publique, Abbou a accusé une composante de la coalition au pouvoir de chercher à renverser le gouvernement et ce depuis sa mise en place, ajoutant que les informations relayées sur des tentatives de faire chuter le gouvernement pour des motifs de corruption sont ” erronées ” et dépourvues de tout fondement.
” Ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie est le résultat des choix du peule tunisien qui croit aux rumeurs “, a-t-il regretté, dénonçant, dans ce contexte, la création d’une opinion publique à travers de informations ” erronées “.
Pour lui, le gouvernement ne reconnait que la loi. ” Aucune pression n’a été subie par l’Exécutif durant mon mandat, a-t-il encore assuré, ajoutant que le gouvernement d’Elyes Fakhfakh était déterminé à ne pas intervenir pour servir les intérêts de certains partis “.
Le président du Courant Démocrate, Mohammed Abbou, a annoncé, ce mercredi, sa démission de la tête du parti et son retrait définitif de la vie politique.
” Je n’éprouve aucun désir d’assumer une responsabilité politique ni la confiance de pouvoir changer les choses. La situation dans ce pays semble encore plus complexe que je ne l’ai imaginé, a-t-il regretté.
Mohamed Abbou est l’un des fondateurs du Courant démocrate en mai 2013. Il a été alu SG du parti lors de son premier congrès tenu au mois de mars 2016 en remplacement du dirigeant Ghazi Chaouachi.
Abbou est reconduit à ce même poste lors du deuxième congrès du Courant en avril 2019. Il s’était présenté à la présidentielle de 2019, ne récoltant que 3,63% des suffrages exprimés.