Le taux de participation aux élections municipales partielles, organisées, dimanche, pour les civils, dans six circonscriptions, a atteint 24,4 pc, selon l’Instance supérieure indépendante pour les élections.
Le scrutin du samedi 29 août a été consacré au vote des sécuritaires et militaires, inscrits dans les six circonscriptions électorales concernées, à savoir Kesra (Gouvernorat de Siliana), El-Marja (Gouvernorat du Kef), Korba (Gouvernorat de Nabeul), Foussana (Gouvernorat de Kasserine), Sahline et Zaouiet Kantech (Gouvernorat de Monastir).
Joint lundi, par l’agence TAP, le président de l’Instance électorale, Nabil Baffoun, a estimé que ce taux est particulièrement “faible”. Mais, il reste globalement “acceptable” eu égard à la situation sanitaire exceptionnelle qui n’encourage pas les électeurs à venir en masse aux bureaux de vote, a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, ajouté que le coût de l’organisation des élections municipales partielles varie selon les municipalités. Il est estimé entre 30 et 100 mille dinars, a-t-il dit.
Ces municipales partielles ont été financées par les propres ressources de Instance électorale. “Il n’y a pas eu recours aux instances régionales, ni recrutement d’agents externes afin de rationaliser les dépenses”.
Pour limiter les démissions des conseillers municipaux, pendant leur mandat, qui entraine forcément la dissolution des conseils, Baffoun a indiqué que l’instance électorale examinera, avec les responsables du ministère des Affaires locales, plusieurs questions en lien avec le Code des collectivités locales et la gestions des conseils municipaux.
Il a , dans ce sens, relevé qu’il est “inconcevable” que les conseils municipaux soient dissolus lorsque un peu plus de la moitié (50 + 1) des membres présentent leur démission, alors que le remplacement du président du conseil nécessite l’aval des deux tiers des membres.
Selon ces rapports, a-t-il ajouté, les délais de l’organisation des élections à partir de la date de la dissolution des conseils son jugent “trop serrés” (entre 45 et 90 jours). Il faut revoir cette équation, a-t-il poursuivi.
Concernant la loi électorale relative aux municipales, Baffoun a précisé que l’instance électorale a préparé plusieurs rapports sur les élections municipales partielles comportant notamment une proposition d’amendement qui consiste à éviter des élections partielles durant l’année où seront programmées des élections nationales.
Des élections municipales partielles se sont déroulées, pendant le week-end, dans les municipalités de Kesra (Siliana), El-Marja (Le Kef), Korba (Nabeul 1), Foussana (Kasserine), Sahline et Zaouiet Kantech (Monastir).