Le ministre de l’Intérieur, Hichem Mechichi, a confirmé que le nombre de personnes concernées par la procédure frontalière ” S17 ” est beaucoup plus faible que les chiffres qui circulent. Le nombre de ces fichés S17 peut diminuer et augmenter selon la situation et l’évaluation périodique.
En réponse à deux questions des députés Jamila Dabch Kesiksi (bloc Ennahdha) et Khaled Krichi (bloc démocratique), lors d’une session plénière tenue lundi à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au Bardo, Mechichi a déclaré que cette mesure ne limitait pas la liberté de circulation de la personne concernée et ne l’empêchait pas de voyager, soulignant que les recherches sur la sécurité ont révélé que les personnes impliquées par cette mesure sont soupçonnées d’avoir des activités qui constituent une menace pour la sécurité publique, en particulier dans un état d’urgence.
Il a expliqué que cette mesure s’inscrivait dans le cadre d’une action proactive en matière de sécurité pour protéger les citoyens, dans divers pays, soulignant que le Ministère de l’Intérieur s’efforce de réduire les effets négatifs de cette mesure, comme la création d’un comité au niveau du Département des Droits de l’Homme chargé d’envisager de la renforcer avec des garanties juridiques.
Mechichi a déclaré que les menaces terroristes existent toujours dans les montagnes et dans la région de Sidi Ali Bou Aoun, où les unités de sécurité mènent des opérations conjointes avec l’armée nationale, intensifiant la surveillance et les enquêtes sur les éléments suspects.