Des habitants de la ville de Bousalem (gouvernorat de Jendouba), victimes des inondations, ont refusé, vendredi 10 juillet, de quitter la ville, estimant que l’Etat adopte une politique du “déplacement forcé” visant à vider la ville de Bousalem de ses habitants au lieu de la protéger et développer son infrastructure contre de telles catastrophes naturelles.
Les membres de la Coordination locale pour la protection de la ville de Bousalem des inondations ont appelé à la mise en œuvre du projet japonais initié pour protéger la ville des inondations, lequel projet propose une solution radicale pour la protection de la ville des inondations fréquentes.
Ils appellent également les autorités concernées à les impliquer et à adopter une approche participative dans l’identification, la sélection et la programmation de projets dans la région.
Rappelons que la ville de Bousalem est exposée depuis 1973 à des inondations fréquentes d’Oued Medjerda causant des pertes humaines et matérielles.
En 2003, des centaines d’habitants ont été déplacés vers un autre village aménagé grâce à un appui financier américain.