Nous avons appris de source bien informée qu’à partir de l’année 2021, les journalistes africains en particulier et étrangers en général résidant légalement (avec une carte de séjour…) et exerçant le journalisme en Tunisie vont pouvoir bénéficier, enfin, d’une carte de professionnelle de journalisme (CPJ).
C’est ce qu’a décidé la Commission d’octroi de la carte professionnelle de journalisme. Selon notre source, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) par l’entremise de son président Néji Bghouri, et la Fédération tunisienne des directeurs journaux (FTDJ) auraient pesé de leur poids sur cette décision.
« Ce n’est que justice, étant donné que les journalistes tunisiens vivant et exerçant le métier de journalisme dans les pays étrangers sont traités au même titre que les nationaux », nous a-t-on expliqué.
Par contre, pour la carte de séjour, le ministère de l’Intérieur continue à pratiquer la discrimination : si les ressortissants français bénéficient de “facto“ d’une carte de séjour de 10 ans, ce n’est pas le cas pour les autres étrangers, notamment africains, fussent-ils mariés (à une Tunisienne) et/ou créateurs d’emplois, eux ont droit une carte de séjour valable seulement deux ans. Dommage !
TB