Des partis politiques ont condamné, dans une déclaration commune, la réponse répressive des autorités au mouvement social revendiquant les droits sociaux et économiques.
Le Parti socialiste, le parti des Travailleurs, le mouvement de la Tunisie en avant, le parti national démocrate socialiste, le mouvement Baath et le Courant Populaire ont renouvelé leur soutien et leur adhésion au mouvement social.
Réunis, dimanche, au siège du Parti socialiste, pour débattre de la situation politique générale, ces partis ont exprimé leur attachement au travail conjoint entre toutes les forces sociales et progressistes et à le développer dans la perspective de faire face aux choix du système de gouvernement dicté par le Fond Monétaire International.
Les partis politiques se sont dit ouverts à toutes les forces sociales et aux personnalités progressistes “pour resserrer les rangs et lutter contre les complots qui menacent le pays, le peuple et la souveraineté nationale”.
De son côté, le Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) a dit soutenir aux jeunes protestataires, à leur sit-in et à leurs revendications légitimes, tout en dénonçant le recours du gouvernement à “la répression”.
Le PPDU a exigé la libération immédiate des personnes arrêtés et à juger les responsables de la violation du droit de manifester et de la répression des sit-inneurs.
Pour sa part, le parti du “al-Harak” a exprimé son mécontentement, tout en déplorant sévèrement les descentes sécuritaires sur le sit-in d’El-Kamour et l’instabilité de la situation sécuritaire et les tensions qui ont suivi l’intervention des forces de l’ordre.
Le parti du “al-Harak” a appelé à éviter d’envenimer la situation par le dialogue dans le but de débloquer la crise, à appliquer l’accord conclu entre l’UGTT et le gouvernement et à libérer les protestataires qui ne sont pas impliqués dans des actions illégales.