Le Brésil renonce à briguer l’organisation de la Coupe du monde de football féminin de 2023 en raison des restrictions budgétaires liées à la pandémie de coronavirus, a annoncé
lundi soir la fédération brésilienne de football.
“En raison des mesures économiques prises pour faire face à l’impact de la pandémie de Covid-19, le gouvernement a indiqué qu’il ne serait pas recommandable de signer les garanties requises par la Fifa”, a expliqué la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un communiqué.
Avec le retrait de la candidature brésilienne, seuls la Colombie, le Japon et le ticket réunissant Australie et Nouvelle-Zélande restent en lice pour organiser le tournoi. La Fifa doit annoncer sa décision finale le 25 juin.
Le Brésil a déjà organisé la Coupe du monde masculine à deux reprises, en 1950 et en 2014. Mais l’Amérique du Sud n’a jamais accueilli le Mondial féminin et la CBF considère “qu’une candidature unique (de la Colombie) augmentera ses chances”.
Lors de la dernière édition, l’an dernier, en France, les Brésiliennes ont a été éliminées par les Bleues en huitièmes de finale. Depuis, la Seleçao est entraînée par la Suédoise Pia Sundhage, double championne olympique à la tête des Etats Unis en 2008 et 2012.
Le Brésil est actuellement un des pays les plus touchés par la pandémie de Covid-19, avec plus de 37.000 morts. La Banque Mondiale prévoit une récession de 8% cette année pour la première économie d’Amérique Latine.