Les protestations des jeunes d’El Kamour s’étendent, de jour en jour, à d’autres agglomérations du gouvernorat de Tataouine. Les manifestants réclament l’application de l’accord signé depuis 16 juin 2017 entre la coordination d’El Kamour et le gouvernement, avec la caution de l’Union générale tunisienne du travail.
Le mouvement a repris, jeudi dernier, après une suspension à la mi-mars à cause des mesures de confinement total en prévention contre l’épidémie de la Covid-19. Des tentes de protestataires sont installées, un peu partout, au centre-ville de Tataouine, devant les sièges du gouvernorat et des différentes délégations ainsi que dans plusieurs localités, constate l’agence TAP sur place.
Le membre de la coordination du mouvement d’El Kamour, Khelifa Bouhouach (délégation de Bir Lahmar) explique que les jeunes du gouvernorat de Tataouine ont repris leur mouvement de protestation lancé, depuis 2017, après avoir constaté que le gouvernement ne respecte pas ses engagements.
Lesquels concernent le recrutement de 1500 chômeurs dans les compagnies pétrolières, 500 personnes au sein de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage de Tataouine ainsi que le déblocage de 80 millions de dinars annuellement pour l’investissement et l’emploi.