Le régularisation de la situation des migrants tunisiens irréguliers ainsi que celle des femmes et enfants bloqués dans les zones de conflits est une des principales mesures décidées mardi entre le ministère de l’Intérieur et l’Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT).
Au cours d’une réunion entre le ministre de l’Intérieur Hichem Mechichi et une délégation de l’INPT, il a été, également convenu de hâter la signature d’un accord de coopération élaboré conjointement par les deux parties au cours des derniers mois.
Il a été question, aussi, de la mise en place de mécanismes participatifs relatifs au travail de terrain à l’instar d’un guide garantissant les droits des personnes placées en garde à vue et un autre sur les procédures d’enquête et de placement des mineurs en détention outre le besoin de faciliter le travail de l’instance comme le stipule la loi y afférente.
La réactivité du département aux correspondances de l’instance, en particulier, celles relatives aux suspicions de torture et autres exactions a été à l’ordre du jour de la réunion. Les deux parties ont souligné, dans ce sens, l’importance de la coopération et du respect des standards internationaux énoncés dans le protocole facultatif de la convention internationale contre la torture.