Le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a déclaré que “la Tunisie est désormais presque indemne du coronavirus”, estimant donc nécessaire d’une reprise progressive de la vie sociale et économique dans le pays.
Dans une déclaration aux médias en marge de la signature d’un accord de coopération entre son département et celui de l’Agriculture, mardi 2 juin 2020, portant sur l’usage des drones dans la prise des températures des citoyens et le dépistage du coronavirus, Mekki a indiqué que “certains gouvernorats n’ont pas enregistré de nouveaux cas de contamination depuis plus de 40 jours”, ce qui confirme la faible probabilité d’une deuxième vague de contamination”, pense-t-il.
Cela ne signifie pas “risque zéro” d’une deuxième vague du coronavirus, au vu des cas de contamination importés et qui ont été enregistrés ces derniers jours, ce qui requiert davantage de vigilance ainsi que la mise en oeuvre de plans et protocoles interministériels en prévention contre cette pandémie.
Mekki s’est dit “compréhensif” des craintes des citoyens concernant la décision de réouverture des frontières le 27 juin, expliquant que “le gouvernement a adopté les mesures de protection nécessaires pour préserver les citoyens et ne fera aucun compromis sur ce plan”.
“Il est de notre devoir d’accueillir les membres de notre communauté à l’étranger afin qu’ils puissent passer les vacances avec leurs proches ainsi que pour entamer la reprise des activités économiques et de la vie sociale, à partir du 4 juin, sous certaines conditions qui seront annoncées, mercredi 3 juin, lors d’un point de presse”, a ajouté Mekki.
Concernant la limitation du nombre de personnes invitées à des cérémonies de mariage (30 au maximum), le ministre de la Santé a fait savoir que la détermination du nombre de personnes présentes aux fêtes a été faite à l’aune d’expériences de pays tiers, ayant réussi à endiguer la pandémie, et vise à réduire les risques d’infection, soulignant que ce nombre sera probablement revu à la hausse sur la base de l’évolution de la situation épidémiologique.