Si l’on en croit le site web belge sudinfo.be, Mattia Maestri serait le “patient numéro 1“ en Italie et donc en Europe, “d’où est partie l’épidémie mortelle de coronavirus en Italie, et donc un peu en Europe“, souligne le journaliste Valentin Pauluzzi sur Twitter. C’est un sportif de 38 ans reconnu en Italie.
Après avoir longtemps gardé l’anonymat, 20 jours dans le coma et deux mois d’hospitalisation, Mattia Maestri se livre en une de Sportweek (supplément de la Gazzetta), écrit sudinfo.be. « Ces deux derniers mois ont été très éprouvants. La situation que j’ai vécue est difficile à imaginer et n’a rien à voir avec ce que l’on peut voir dans les films. Je suis soudainement tombé malade, j’ai frôlé la mort et je me suis relevé. Ma femme et ma mère ont elles aussi été contaminées, mais sont aujourd’hui guéries. Ce virus inconnu a tué mon père. Et nous avons accueilli Giulia, notre première fille. J’ai appris à résister et à croire en la différence entre confiance et utopie, à considérer comme essentiel chaque moment de normalité. La vie et la mort s’effleurent chaque jour en silence autour de nous sans que nous puissions nous en rendre compte » (La Repubblica).
A travers ces déclarations, nous n’apprenons rien de cette maladie. D’ailleurs, les internautes n’ont pas hésité à le faire, avec plein de questions : Mattia Maestri est-il vraiment patient n°1 ? Si c’est le cas, où a-t-il été contaminé, en Chine ? Certains disent qu’il n’y a pas qu’un individu zéro, alors pourquoi stigmatiser une personne en particulier ? Est-ce que premier hospitalisé veut forcément dire premier infecté ?