Le mouvement Ennahdha a condamné, mardi, dans une déclaration, la campagne de diffamation dont certains de ses dirigeants font l’objet et en en premier lieu Rached Ghannouchi, son président.
“Le parti va poursuivre en justice tous ceux qui sont impliqués dans cette campagne sordide et tendancieuse”, a-t-il affirmé.
Le parti dit regretter “les mensonges” utilisés dans cette campagne (…). “Des allégations n’ayant aucun rapport avec la réalité”.
Selon Ennahdha, il s’agit d’une tentative de semer la discorde parmi les Tunisiens à travers des sites suspects et des chaînes et des réseaux médiatiques étrangers, connus pour leur hostilité à l’expérience démocratique tunisienne.
Cette campagne de diffamation témoigne, également, selon le parti, des tentatives infructueuses de perturber l’expérience naissante de la Tunisie et de porter atteinte à ses symboles.
Le parti assure, dans cette déclaration, que “ces tentatives désespérées n’entameront en rien sa détermination à poursuivre son rôle de défendre la sécurité et la stabilité de la Tunisie ainsi que l’unité des Tunisiens”.
“S’agissant de la prétendue fortune dont disposerait Rached Ghannouchi, Ennahdha rappelle l’opinion publique que ce dernier avait déposé une déclaration sur ses biens auprès de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) en tant que député, président de parti et président de l’Assemblée des représentants du peuple”, lit-on de même source.