Le bureau exécutif de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) appelle le ministère de l’Education à prendre des mesures légales nécessaires pour mettre un terme aux “dépassements des établissements éducatifs privés” concernant la privation des élèves n’ayant pas réglé le payement des frais de scolarité du troisième trimestre, de “leur droit d’inscription lors de la prochaine année scolaire”.
Dans un communiqué publié jeudi 7 mai, la CGTT exhorte les parents à ne pas céder à ce qu’elle a qualifié de pratiques de “harcèlement” exercé par les établissements éducatifs privés et “de maintenir leur position refusant de plein droit le payement d’un service non rendu”.
La CGTT appelle également tous les parents concernés à s’organiser au niveau des associations des parents d’élèves, ” afin de pouvoir d’acquitter de leur rôle régulateur “, tout en exprimant son soutien à leur égard.
L’organisation syndicale a considéré que “l’instrumentalisation de la situation sociale des enseignants exerçant dans les établissements d’enseignement privé pour faire pression sur les parents et priver les élèves de leur droit à la scolarisation “est inacceptable ni juridiquement ni sur le plan moral”, lit-on de même source.
La CGTT a dans ce sens appelé le gouvernement à l’amendement du cahier des charges des établissements éducatifs privés, en y introduisant des dispositions qui préviennent la précarité de l’emploi du cadre éducatif et pédagogique.