Le parti des travailleurs a condamné, jeudi, les campagnes d’intimidation menées contre les personnes ayant appelé à protester contre le gouvernement et “ses institutions réactionnaires et coercitives”.
Ces pratiques mettent en péril les libertés individuelles et les droits garantis par la Constitution, souligne le parti dans une déclaration.
Le parti appelle le parquet à ouvrir une enquête judiciaire contre ceux qui menacent les libertés dont la liberté de manifester pacifiquement et de retirer la confiance du gouvernement.
Le parti des travailleurs se dit “ne pas être surpris que de tels appels soient lancés par le mouvement Ennahdha et ses acolytes (coalition Al Karama)”.
“Depuis son accession au pouvoir, ce parti a commis plusieurs violations à la liberté d’expression “, accuse le parti.
Il a appelé à la mobilisation contre toutes les manœuvres visant à remettre en cause l’acquis majeur du peuple, celui de la liberté politique.
Dans une déclaration précédente à l’agence TAP, le substitut du procureur de la République et porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali a indiqué que le parquet s’est saisi de faits portant sur “des appels provocateurs contre les institutions de l’Etat et visant à perturber leur fonctionnement”.
Le ministère public a confié à une unité sécuritaire compétente l’enquête sur ces appels provocateurs sur les réseaux sociaux, a-t-il précisé.
Réuni samedi dernier, le conseil de la Choura d’Ennahdha avait dénoncé ” de nouvelles campagnes médiatiques visant l’expérience démocratique naissante en Tunisie en dénigrant les institutions de l’Etat et les acteurs politiques “.