Le bureau politique du Cœur de la Tunisie a tenu sa réunion mardi 5 mai 2020 et a passé en revue la situation générale dans le pays et a étudié les divers nouveaux développements, en particulier ceux liés à la pandémie du coronavirus. Les points les plus importants de la réunions sont :
Tout d’abord, le parti Au Cœur de la Tunisie appelle le gouvernement et toutes les parties concernées à être plus transparents dans la gestion des fonds publics, prêts, dons et déductions obtenus au nom de la lutte contre l’épidémie du coronavirus et appelant à un audit détaillé du montant des dons et de l’aide financière. L’Etat l’a obtenu en dehors du fonds 1818, d’autant plus que le site officiel du ministère de la Santé ne comprend que le montant des dons reçus. Il faudra aussi informer le public sur le sort de ces montants et comment ils ont été déboursés.
Deuxièmement, le parti souligne que la crise économique que traverse notre pays n’est pas moins importante que la crise sanitaire et appelle donc à travailler sur un plan du sauvetage économique par lequel les montants des prêts, des dons et des déductions reçus seront comptabilisés. Le programme de liquidités est décrit et comment le budget de développement sera dépensé sans surcharger le citoyen d’impôts. Dans ce contexte, le cœur de la Tunisie réitère la nécessité d’allouer des fonds du Covid-19 pour aider les institutions privées qui occupent plus de 2 millions de Tunisiens et ceux qui sont aujourd’hui hantés par le spectre de la faillite et du chômage.
Le parti met également en garde contre le gaspillage de l’argent public pour gérer les budgets des institutions publiques en faillite, avec la nécessité de prendre les fonds publics au sérieux, de manière efficace et transparente, en tenant compte de la situation économique des entreprises privées.
Troisièmement, le parti Au Cœur de Tunisie dénonce le “tourisme parlementaire” comme un parti pris sur les votes des électeurs et sur la volonté du peuple et la contrefaçon du processus démocratique, ainsi qu’une trahison des partis politiques qui s’y sont engagés. Le parti prendra une position ferme contre ce phénomène dans le cadre de la discussion des règles de procédure du Parlement afin de préserver le résultat des élections, qui représentent la légitimité du peuple.