L’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a voté lundi le projet de prêt garanti par l’Etat (PGE) que souhaitait l’instance pour venir en aide aux clubs français en difficulté financière à cause de la pandémie de coronavirus.
Le montant s’élève à 224,5 millions d’euros. Cette somme doit combler le manque à gagner des droits télé que les diffuseurs ont décidé de ne pas verser en raison de l’arrêt de la saison à la 28e journée en L1 et L2.
Le prêt s’additionne aux 47,6 M€ réglés par les deux chaînes, qui correspondent aux matches joués avant l’interruption des championnats le 13 mars dernier. La Ligue comptabilise ainsi 272,1 M€, soit environ ce que les clubs auraient dû percevoir d’ici la fin de saison en revenus télévisés. La somme récoltée grâce à ce PGE doit désormais être répartie entre les clubs selon les critères habituels des droits télé (notoriété, classement final…).
C’est la Ligue qui souscrit cet emprunt et non les clubs directement, c’est donc elle qui devra le rembourser. Le dispositif du PGE a été mis en place par le gouvernement français afin d’aider les entreprises à traverser au mieux la crise liée au Covid-19. Il leur permet de demander un prêt à leur banque d’un montant pouvant aller jusqu’à 25 % de leur dernier chiffre d’affaires, celui de la LFP flirtant ainsi avec les 900 M€ (898 M€).
Ces prêts sont garantis à hauteur de 90 % par l’Etat. Les contractants n’auront pas de remboursement à effectuer la première année. Ils pourront le rembourser immédiatement après ce délai ou disposeront de cinq années maximum pour le faire. Plusieurs clubs en ont déjà obtenu à titre individuel comme Strasbourg ou le Paris FC.