La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a estimé, dimanche, que le secteur des médias exige plus d’efforts et de coordination de la part des différentes parties intervenantes.
Dans un communiqué publié dimanche à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, la HAICA a précisé que parmi les priorités qui doivent être accordées à ce secteur en Tunisie la mise en place d’un cadre juridique garantissant la liberté et l’indépendance de la presse et des médias et consacrant les principes d’un Etat civil pluraliste.
L’instance a souligné qu’il n’y a aucun moyen d’engager des réformes dans le secteur sans mettre fin au chaos et à la violation de la loi, soulignant l’importance d’ouvrir les dossiers de suspicion de corruption notamment ceux liés aux chaînes qui exercent sans autorisation et sont appuyées par des personnalités et des partis politiques.
La HAICA a également exhorté l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) de trancher dans les dossiers qui lui ont été transmis relatifs à la situation de certains médias.
L’instance a, par ailleurs, réitéré son appel au gouvernement pour fournir les garanties de protection des journalistes pendant l’exercice de leur travail, réduire les tarifs de diffusion pour les radios régionales privées et les rendre gratuits pour les radios associatives, accélérer la nomination d’un PDG à tête de la radio tunisienne et la promulgation d’une loi devant remplacer le décret-loi 116 de 2011 relatif aux médias audiovisuels.