Huit personnes ayant abattu 200 chênes zéens au cours de la semaine dernière, dans la forêt de chênes dans la région de Ain Drahem, ont été arrêtées par les agents forestiers et de la garde nationale. Dix-huit autres personnes impliquées dans ce crime sont encore, recherchées.
Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Oussama Kheriji, a souligné, lors d’une visite effectuée mercredi, à la forêt de chênes zéens dans la région de Ain Slam relevant de la délégation de Ain Drahem, que le ministère demandera aux autorités judiciaires, d’inculper les contrevenants, conformément à l’article 14 de la loi relative à la lutte contre le terrorisme. Selon le cinquième point de l’article 14 de cette loi, est coupable d’infraction terroriste, celui qui porte atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.
Selon le ministre, les chênes zéens sont des arbres vivaces, datant de plus de 300 ans, ils représentent un patrimoine national et une richesse inestimable. Ceux qui ont coupé ces arbres n’apprécient pas la valeur de cette richesse et la transforme en simple charbon.
Le ministre de l’Agriculture a appelé à préserver cette richesse naturelle forestière qui est limitée dans le pays, elle couvre près de 8 mille hectares dans le gouvernorat de Jendouba et environ 350 hectares, dans celui de Beja, pour une valeur estimée à environ mille euros par mètre cube.Kheriji a souligné que le ministère œuvre à fournir aux gardes et aux agents forestiers l’appui nécessaires en ressources humaines et logistiques, afin de mieux exploiter les forêts et préserver la richesse forestière.