Le ministre d’Etat chargé du transport et de la logistique Mohamed Anouar Maarouf a déclaré vendredi que le nombre des vols de rapatriement des Tunisiens qui se trouvent toujours bloqués à l’étranger sera augmenté durant les deux prochaines semaines.
Une liste nominative de quatre mille personnes a été établie à cet effet, a-t-il ajouté.
Les efforts seront accentués pour le rapatriement des Tunisiens des différents pays africains, la Libye en particulier a assuré le ministre.
Il s’exprimait leur d’une conférence de presse conjointe au siège du ministère des Affaires étrangères tenue à l’issue d’une réunion avec les ministres de l’Intérieur, de la Santé, du Tourisme et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Maarouf a tenu à préciser que dans l’opération de rapatriement, la Tunisie tient compte des décisions prises par les pays d’accueil, s’agissant de la situation des Tunisiens arrivés en fin de contrat et du sort des étudiants face à l’incertitude sur le parachèvement de l’année universitaire.
Pour le ministre, les problématiques liées au rapatriement des Tunisiens sont nombreuses mais restent principalement logistiques. Il a évoqué les autorisations devant être délivrées par les aéroports des pays d’accueil et la durée des vols.
Le ministre a même confié que dans certains cas, il arrive qu’après l’envoi d’un avion pour les rapatrier, certains Tunisiens se désistent à la dernière minute parce qu’ils refusent d’observer l’isolement sanitaire imposé en Tunisie.
Et de conclure que chaque jour, la Tunisie fait face à plusieurs problématiques en rapport avec la gestion de la crise sanitaire que vit le pays.
Il a rappelé la création d’une commission nationale présidée par le président de la République et qui se réunit trois fois par semaines.
Le ministre a cité, dans le même contexte, la commission d’experts créée au sein du ministère de la Santé ainsi que la commission chargé du rapatriement et de l’isolement sanitaire obligatoire.
Il a appelé les membres de la communauté tunisienne établie à l’étranger à tenir compte des moyens dont dispose le pays et de la conjoncture difficile que vit le monde entier.