L’ATFD souligne sa détermination à poursuivre son militantisme pour lutter contre toute forme de discrimination à l’égard des femmes

Un appel à une grève mondiale des femmes sous le mot d’ordre, ” lorsque les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête “, a marqué la célébration cette année, le 8 mars dans le monde entier, la journée internationale des femmes, en reconnaissance du travail invisible, non rémunéré et non inclus dans le calcul des PIB nationaux, que les femmes continuent de faire, indique l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) dans un communiqué.

L’ATFD rappelle, à ce propos, la division inégale des rôles dans la société, et sans lequel aucune économie au monde ne fonctionnerait et pour exiger un travail et des salaires décents pour toutes les femmes.

La promulgation de la Loi 58 de 2017, qui comporte une démarche intégrale de lutte contre les violences sexistes, incluant la prévention, la protection des victimes, leur prise en charge ainsi que la criminalisation et la sanction des agresseurs, représente certes, une première victoire, mais, estime l’ATFD, reste insuffisante, si elle n’est pas assortie d’une volonté politique claire et de mesures pratiques et tangibles assurant le suivi de l’application de la loi sur terrain.

Elle ajoute dans ce même ordre d’idées, une série de mesures à adopter pour réaliser ces objectifs dont la mise en place d’un observatoire, l’allocation de budgets et des ressources nécessaires pour l’accueil, l’hébergement et l’aide juridique aux femmes victimes de violence, ainsi que la lutte contre l’abandon scolaire des filles, la discrimination et l’exploitation économique des femmes dans tous les secteurs et l’interdiction de l’emploi des mineures comme domestiques familiales.