La Confédération africaine de football (CAF), a indiqué vendredi qu’elle envisageait d’instaurer le huis clos, de reporter, ou d’annuler, les prochains matchs de ses différentes compétitions, en raison de l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19).
“Si la situation l’impose, en accord avec les pays concernés, d’éventuels huis clos, reports ou même annulations pourraient être envisagés.
En attendant, des conseils aux acteurs du jeu sont promulgués conformément aux directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)”, a affirmé l’instance continentale dans un communiqué publié sur son site officiel.
A l’instar de plusieurs pays issus des autres continents, l’Afrique n’est pas en reste puisqu’elle a été touchée par l’épidémie du coronavirus.
La CAF a recensé “huit grands pays du football africain qui sont concernés à ce jour : l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, le Cameroun, et l’Afrique du Sud”.
“La CAF suit avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation de cette pandémie qui touche maintenant notre continent.
Les plus hautes instances de la CAF ont mandaté la commission médicale de la CAF de suivre l’évolution de cette maladie et de mettre en place des mesures d’éveil afin de protéger la santé des footballeurs et de tous les acteurs”, ajoute l’instance africaine.
Pour suivre le développement de la situation sur le continent, la CAF a souligné qu'”une cellule a été mis en place, sous l’autorité du président de la CAF comprenant les experts de divers domaines concernés : médical en particulier qui sont responsables par essence de la santé des acteurs du jeu et des membres de la famille du football africain.
Les instances de la CAF ne sont pas extrêmement inquiètes mais restent vigilantes en ce qui concerne les matches et tournois futurs tels les matches de la Champions League, la Coupe de la Confédération et le tournoi final du Championnat
d’Afrique des Nations (CHAN) devant se dérouler au Cameroun le mois prochain (4-25 avril
Enfin, la CAF a précisé qu’elle “est en contact permanent avec les pays organisateurs de ces rencontres et rend compte en temps utile de l’évolution de la situation au Comité exécutif”.