La Fédération générale des surveillants et des surveillants généraux relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé, jeudi 5 mars 2020 dans un communiqué, la non application de ses revendications par le ministère de l’Education.
La fédération a accusé le ministère de tutelle d’avoir menacé les surveillants et surveillants généraux contractuels qui ont participé à la grève ouverte encadrée par la fédération et observée pour revendiquer l’application de l’accord du 08 février 2018.
D’après la même source, ces menaces constituent une violation du droit de manifester, soulignant que les surveillants sont attachés au respect des décisions de leur commission administrative.
Dans ce contexte, la fédération a signalé la possibilité d’organiser dans les prochains jours une série de mouvements de protestation soulignant son refus de la marginalisation du rôle des surveillants dans le système éducatif.
A noter que les surveillants observent depuis vendredi dernier une grève présentielle dans tous les établissements éducatifs tout en assurant l’encadrement et l’accompagnement des élèves, selon le secrétaire général de la fédération Jamel El Heni.
La fédération revendique l’application de l’accord du 08 mai 2018 signé avec le ministère de tutelle portant sur le versement des primes des heures supplémentaires, la création d’un nouveau grade à la tête de l’échelle des surveillants et des surveillants généraux, l’octroi d’une prime spécifique et d’une autre prime équivalente à celle de la rentrée scolaire attribuée aux enseignants.
Il s’agit également de leur accorder le droit à la retraite à l’âge de 57 ans après 35 ans de travail, la formation à l’institut supérieur de formation et le versement d’une prime de la rentrée universitaire au profit de leurs enfants, selon Jamel El Heni. La fédération revendique également la régularisation de la situation de 700 surveillants contractuels, a-t-il ajouté.