Actuellement, la Corée du Sud est l’un des pays où le COVID-19 se répand rapidement. Cependant, lorsqu’on a découvert qu’un certain nombre de personnes d’une certaine religion étaient infectées par le virus, ce groupe est devenu la cible de l’antipathie et de la haine des citoyens. Pourtant, on ne s’intéresse guère à la cause même de la propagation du virus et à la mauvaise gestion du protocole d’alerte par les autorités locales.
Il s’agit d’une grave atteinte aux droits de l’homme, car les informations non vérifiées concernant une personne ou un groupe se répandent parmi les citoyens en ligne. Même les grandes agences de presse diffusent de fausses informations sur ce groupe religieux particulier sans vérifier les faits.
La diffusion imprudente d’informations en ligne exacerbe la haine et l’anxiété invisible du public envers une personne ou un groupe de personnes, ce qui conduit à une discrimination et une persécution sans fondement à leur égard.
En tant qu’organisation pour la paix, nous aimerions soulever la question de la situation actuelle de violation des droits de l’homme en Corée du Sud, qui pourrait également se produire dans tout pays passant par le coronavirus (COVID-19).
D’après communiqué