La fédération générale des surveillants et surveillants généraux a décidé de boycotter toute tâche administrative et pédagogique liée aux affaires des élèves, à partir de, demain vendredi, y compris la rétention des registres d’appel et la non attribution des certificats de présence, selon un communiqué publié jeudi.
La fédération générale des surveillants et surveillants généraux a également décidé de ne pas relever les absences des élèves, de ne pas assister aux conseils des classes et d’éducation et de limiter les activités des surveillants à l’encadrement, l’accompagnement et à l’écoute.
Les décisions de la fédération sont intervenues en réponse à ce qu’elle a considéré comme étant “l’insistance de la présidence du gouvernement à ne pas activer le procès-verbal de l’accord du 8 mai 2018 et le manque d’interaction sérieuse avec la motion professionnelle publiée par la commission administrative sectorielle à la date du 11 février 2020.
Le communiqué intervient en parallèle à la grève présentielle observée par les surveillants (le 26 et 27 février) dans tous les collèges et les lycées de la République, sur fond de revendications professionnelles.
Les surveillants revendiquent essentiellement d’activer le procès-verbal de l’accord du 8 mai 2018, qui comprend 17 points incluant un certain nombre de demandes professionnelles, relatives à l’accélération de la restructuration du Bureau des œuvres scolaires, la publication de textes pertinents en coordination avec la Fédération générale, ainsi que la publication des promotions et avancement annuels dans les délais légaux.
Les surveillants revendiquent également le règlement du statut professionnel des agents contractuels pour la supervision et l’accompagnement, en plus de l’émission des décisions pour titulariser les agents et homologués en tant que surveillants, d’accélérer la fourniture et la généralisation des équipements numériques ainsi que la formation des surveillants et surveillants généraux au système informatique.