L’Union régionale du travail (URT), à Tataouine, dénonce dans un communiqué rendu public, jeudi, le recours aux forces de l’ordre dans le gisement de Nawara, par l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et la société OMV, pour faire évacuer les protestataires.
L’URT rejette la décision unilatérale des deux sociétés concernant la mise au chômage des ouvriers qui ont travaillé au chantier de construction du gisement Nawara de gaz du sud.
L’union appelle à la formation d’un comité ad hoc composé de représentants de l’ETAP, OMV et URT pour contrôler les recrutements à Nawara.
Des ouvriers de chantier relevant de sociétés de sous-traitance observent un sit-in à la station Nawara pour réclamer leur intégration à la société mère, après la fin des travaux d’aménagement.