Des mandats de dépôt ont été émis, lundi soir, par le juge d’instruction, à Jendouba, à l’encontre de trois personnes, dont un médecin et un ressortissant algérien, soupçonnées de trafic de médicaments et de psychotropes, en direction de l’Algérie à travers un passage frontalier, à Ghardimaou.
Les chefs d’accusation retenus à leur encontre sont : détention, trafic de substances toxiques, prescription d’ordonnance de complaisance contenant des données fictives et abus de fonction, fait savoir à l’agence TAP le porte-parole du tribunal de première instance à Jendouba, Skander Zoghlami.
La brigade de recherche et d’investigation de la Garde nationale à Ghardimaou avait placé en garde à vue, samedi, trois suspects. Deux d’entre eux (dont un ressortissant algériens) ont été interceptés à bord d’un véhicule de location qui se dirigeait vers l’Algérie.
Ils transportaient avec eux des comprimés psychotropes, une importante quantité de médicaments et des ordonnances prescrivant des médicaments de contrebande. Le médecin qui aurait signé ces ordonnances a été, également, arrêté et incarcéré à la prison civile de Bulla Regia. Il s’agirait d’un médecin de la santé publique, exerçant à l’Hôpital local de Ghardimaou.
Plus de 7800 comprimés psychotropes, 11 ordonnances médicales et un véhicule de location ont été saisis, lors de cette opération, selon un communiqué du ministère de l‘Intérieur, daté de dimanche.