” La résolution des problèmes sociaux et l’élaboration d’un nouveau modèle de développement qui garantit l’accès des catégories sociales les plus vulnérables à leur part dans la richesse sont aujourd’hui indispensables pour la réussite de la transition démocratique en Tunisie “, a souligné lundi Rached Ghannouchi, Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
S’exprimant lors d’une journée d’étude organisée à l’occasion de la célébration du 6ème anniversaire de l’adoption de la constitution tunisienne de 2014, Ghannouchi a mis l’accent sur l’importance de traiter, de manière approfondie, les questions sociales liées à l’emploi et au développement. Il a également appelé à l’élaboration d’un contrat social auquel adhèreront les partis politiques et les organisations aux niveaux central et régional pour passer de l’économie rentière à l’économie concurrentielle et compétitive.
Il a, en outre, estimé que les parties sociales et politiques en Tunisie doivent collaborer de manière effective pour lutter contre le chômage et la marginalisation afin d’améliorer les conditions de vie de tous les Tunisiens et garantir tous les droits énoncés dans la constitution.
Ghannouchi a ajouté que le fossé social entre les régions intérieures et les régions côtières menace la paix sociale, soulignant la nécessité de résoudre toutes les problématiques liées aux catégories marginalisées et aux demandeurs d’emplois.
Dans ce contexte, il a exprimé son souhait de voir le prochain gouvernement prendre des mesures audacieuses qui rompent avec l’ancien modèle de développement devenu caduc.
Pour Ghannouchi, la réalisation de l’équilibre entre les régions et l’autonomisation économique des catégories marginalisées sont des priorités qui ne peuvent être réalisées sans une réconciliation globale basée sur la reconnaissance des injustices et le rétablissement des droits des victimes.
A cette occasion, le président du parlement a réaffirmé son rejet de toute forme d’exclusion contre n’importe quelle partie politique ou sociale, estimant que l’exercice politique dépend de l’acceptation des principes de la