Le Courant populaire appelle à l’amendement de la loi électorale de manière à unifier l’exécutif et à repenser la relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
Le mouvement souligne, aussi, de parachever la mise en place des instances constitutionnelles, critiquant l’échec du système politique et les crises engendrées par une pouvoir qui s’est déchargé de ses responsabilités
Dans une déclaration rendue publique lundi 3 février 2020, à l’issue de la réunion de son comité central tenue à Sousse les journées du 1er, 2, et 3 courant, le Courant populaire affirme avoir adopté une vision basée sur la corrélation entre souveraineté nationale, la démocratie à base élargie et le développement indépendant.
L’amendement de la loi électorale devrait permettre, selon le parti, de limiter l’éparpillement des voix, de garantir la présence de groupes parlementaires capables de gouverner et à d’autres d’assurer un rôle efficace au sein d’une opposition forte.
Il est question également d’assainir le climat électoral en organisant le financement des campagnes électorales, des formations politiques, des instituts de sondage, des médias et du registre électoral.
Le comité central a également abordé la question des mécanismes qui sont à même d’accompagner et d’élargir la participation populaire dans l’exercice démocratique. Il s’agit notamment de la pétition populaire qui doit permettre aux citoyens de proposer des projets de lois de manière directe, de réunir les signatures nécessaires et d’organiser un référendum à cet effet.