La présidente du Parti Destourien Libre (PDL) a annoncé que son parti sollicitera le soutien de la société civile, des organisations nationales et des personnalités politiques nationales intègres pour la formation d’un front national civil à même de sauver l’Etat civil et “lutter férocement contre le projet des frères” qui s’attaque à l’économie nationale et à l’unité nationale.
Le PDL a organisé dimanche une conférence à Monastir sur le parcours militant de Hedi Nouira, en commémoration du 27e anniversaire de sa disparition.
La rencontre a été l’occasion, aussi, de débattre du budget de l’Etat 2020.
Le combat aujourd’hui en Tunisie n’est pas d’ordre idéologique. Il s’agit de choisir à défendre “un Etat libre, indépendant et souverain, l’Islam est sa religion, l’arabe sa langue et la République son régime” (article 1 de la Constitution), ou de s’aligner à la politique des axes et à des agendas étrangers.
L’organisation des “Frères” ne croit ni en l’indépendance des Etats ni à leur caractère civil. Elle incite à la violence et gère la différence par les assassinats, estime-elle.
Abir Moussi a affirmé que le PDL qui rejette la logique des allégeances appelle à l’application de la loi pour protéger la société critiquant ceux qui l’accusent d’entretenir un discours violent et d’exclusion.
Elle a souligné que le parti n’accordera pas sa confiance au gouvernement d’Elyes Fakhfakh et campera dans l’opposition. Le PDL est prêt au cas où des élections anticipées s’imposent.