La femme tunisienne a été et le sera toujours dans les premiers rangs pour participer activement à l’émancipation des femmes et des futures générations. C’est le cas de Nabiha Gharsa et de Fatma Djellouli qui ont eu l’immense gentillesse d’ouvrir leurs portes à la journaliste de Directinfo et ainsi divulguer lors de cette interview quelques secrets du passé qui ont fait de cette Tunisie ce qu’elle est aujourd’hui.
Une Tunisie qui a peut-être oublié l’implication de ces femmes dans l’enseignement et dans la formation de générations qui ont bâti une nation post-indépendance avec peu de moyens mais beaucoup de volonté.
Comme l’avait précisé Mme Djellouli : “On avait l’impression qu’on était les maîtres du monde, capables de tout changer pour faire avancer le pays”.
Est-ce cette volonté qui nous manque aujourd’hui pour faire de la Tunisie un pays leader dans le monde arabe ?
Mme Gharsa, mère de Zied Gharsa et épouse de feu Tahar Gharsa, est professeure de français à la retraire. Elle a fait partie des professeurs qui ont enseigné dès les débuts de l’indépendance.
Lors de son interview, elle a mis l’accent sur le rôle important du professeur dans le développement de l’enfant et de l’adolescent. Elle a aussi parcouru le contenu des programmes scolaires durant son enfance et celle des générations qui ont étudié après l’indépendance.
Les élèves nés sous le protectorat français ont étudié un programme scolaire établi par l’Etat français. La Tunisie était inexistante, précise-t-elle.
Vidéo de Mme Gharsa :
Mme Fatma Djellouli Ben Becher est une femme qui a porté plus d’une casquette tout au long de sa carrière professionnelle. Elle a enseigné le français et est titulaire d’un diplôme de sociologie.
Mme Djellouli est l’auteure de quatre livre sur Tunis, son avenue, son théâtre municipal, sa Médina et l’habit traditionnel masculin.
Fatma Ben Becher a joué un rôle très important dans le théâtre municipal de Tunis, elle a aussi participé au lancement d’un programme télévisé, sur la chaîne nationale, dédié aux femmes.
vidéo de Mme Fatma Djellouli Ben Becher :