La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, était sur les ondes de Mosaïque Fm. Et du moins qu’on puisse dire, on l’a rarement vue dans cet état: très émue.
En effet, cette dame a laissé couler quelques larmes face à la situation du pays, qu’elle estime très grave. Elle se dit également menacée de mort, expliquant avoir été agressée au sein même du Parlement, un lieu pourtant sécurisé par la garde présidentielle, l’élite de nos forces de l’ordre.
Elle subit des pressions au quotidien à cause de sa volonté de dévoiler plusieurs non-dits. Mais elle ne cesse les bras, au contraire, elle demande l’ouverture d’une enquête sur les personnes qui ont ouvert le feu sur les blessés et martyrs de la révolution.
Elle souhaite que la vérité éclate sur les assassinats politiques (Belaid et Brahmi), mais aussi de nos soldats et forces de l’ordre tués lors d’attentats terroristes.
La Tunisie fait face à un grand danger, affirme-t-elle. Mais il ne faut pas avoir peur d’une guerre civile, ajoute-t-elle. Il ne s’agit que d’un spectre pour faire taire les voix qui s’élèvent.
Abir Moussi déclare que ses députés sont menacés aussi. La première une femme qui a reçu un coup au thorax. Un autre dont la voiture, stationnée à son domicile, a été saccagée suite à son intervention sur une chaîne télévisée.
Elle conclut son interview avec Elyes Gharbi par une confidence : “Si on me tue, j’ai demandé à mes filles de ne pas pleurer !”.
vidéo de l’entretien :
عبير موسي رئيسة الحزب الدستوري الحر ضيفة ميدي شو
عبير موسي رئيسة الحزب الدستوري الحر ضيفة ميدي شو للحديث عن تصورهم للحكومة القادمة بالاضافة الى مدى التقدم في عريضة سحب الثقة من رئيس مجلس نواب الشعب#Midishow
Publiée par Midi Show By Mosaïque FM sur Vendredi 17 janvier 2020