Le ministre de l’Intérieur Hichem Fourati a affirmé le département a œuvré en vue d’ajouter à la liste définitive des martyrs et blessés de la révolution, les membres de l’institution sécuritaires tombés en martyrs entre le 17 décembre 2010 et le 28 février 2011.
Pour rappel, la liste des martyrs et blessés de la révolution a été publiée en octobre dernier sur le site officiel du Comité Supérieur des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales (CSDHLF).
Dans une allocution prononcée devant la plaque commémorative des martyrs de l’institution sécuritaire située à proximité du siège du ministère, Fourati a indiqué que le département a présenté une initiative législative proposant l’ajout des victimes de l’institution sécuritaire à la liste.
Le ministre, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration du 9e anniversaire de la révolution de 2011, a insisté sur les efforts continus du département en vue d’assurer une meilleure prise en charge des familles et de les faire bénéficier ainsi que les blessés de la révolution, de leurs droits financiers.
De son côté, le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Noureddine Taboubbi a souligné la nécessité de tenir les institutions sécuritaire et militaire loin des tiraillements politiques.
Malgré le statu quo observé depuis neuf ans date du déclenchement de la révolution, il n’ya pas de peur sur l’avenir du pays qui a su mettre en place des institutions fortes et dont le peuple est unanime quant à de combattre Daech et toute pensée rétrograde et sclérosée, a-t-il soutenu.
Tabboubi a affirmé que l’organisation ouvrière soutient les syndicats sécuritaires et leurs revendications qui consistent, principalement, en la criminalisation des agressions faites aux agents de sécurité.
Les syndicats sécuritaires réclament aussi, rappelons-le, d’inscrire d’ici l’année prochaine, les martyrs de l’appareil sécuritaire dans la liste officielle de l’ensemble des martyrs et blessées de la révolution qui vient d’être publiée par le CSDHLF.
Le secrétaire général de l’UGTT a mis en garde contre l’infiltration de l’institution sécuritaire. L’Union qui défend la liberté d’expression, encourage la répression de toute tentative d’infiltrer l’institution sécuritaire.
Le porte-parole du syndicat national des forces de sécurité intérieure Chokri Hamada a affirmé, à ce sujet, l’engagement à servir la patrie et à faire face au “projet de frérisation et de démembrement de l’institution”.
La célébration, par l’institution sécuritaire, du 9e anniversaire de la révolution s’est déroulée en présence de plusieurs cadres sécuritaires et représentants des syndicats sécuritaires. La place des martyrs a été inaugurée à nouveau après sa rénovation.
Un hommage a été rendu, à cette occasion, aux familles des martyrs de l’institution sécuritaire et à ses blessés.