La fédération générale de l’enseignement secondaire a appelé, mardi, le ministère de l’éducation à accélérer l’ouverture de concertations “sérieuses et responsables” sur le dossier des enseignants suppléants et à trouver les moyens capables de régulariser leur situation à travers leur affectation dans les postes qu’ils occupent.
A cet égard, le syndicat a affirmé son soutien absolu et inconditionnel à tous les mouvements de militantisme entamés par les enseignants pour imposer ce droit sous la supervision de ses structures syndicales de base, régionales et centrales.
La fédération a considéré que ce dossier fait partie des dossiers litigieux, malgré tous les accords antérieurs conclus avec l’autorité de tutelle, à partir de l’accord de juin 2013 qui prévoyait la régularisation de la situation de toute personne ayant travaillé pendant une période dépassant les dix-huit mois, jusqu’à l’accord d’octobre 2013 qui a permis l’affectation de 700 autres personnes et qui prévoit d’accorder 10% des postes aux enseignants suppléants, outre les autres accords qui ont mené à l’affectation de plus de 2400 d’entre eux.
La fédération a estimé que le ministère a renoncé à ces accords par la publication du décret 1046 ” conformément aux diktats des institutions financières internationales liés à la pression sur les salaires et à la suspension des affectations dans le secteur public”, lit-on de même source.
La fédération de l’enseignement secondaire a constaté que l’agissement du ministère a entraîné une grave pénurie du corps enseignant qui a eu des répercussions néfastes aussi bien pour les enseignants que pour les élèves.