Carlos Ghosn, ancien Président-directeur général Renault-Nissan, a donné sa version des faits lors d’une conférence de presse tenue au syndicat de la presse libanaise à Beyrouth.
Il a expliqué qu’il n’aurait jamais dû être arrêté ajoutant qu’il a été mis à l’écart et empêché de voir sa famille, même lors de sa détention.
Ghosn insiste sur le fait qu’il n’a pas fui la justice mais il a fui l’injustice.
“Les charges contre moi sont infondées. Pourquoi les procureurs ont-ils fait fuiter des informations fausses et dissimulé des informations disculpatoires ? Pourquoi souhaitaient-ils m’empêcher de parler pour présenter ma version des faits ? Pourquoi m’ont-ils interdit tout contact avec mon épouse ?”
Carole Ghosn, l’épouse de Carlos Ghosn, fait l’objet d’un mandat d’arrêt par la justice japonaise. Elle est accusée de faux témoignage.
Pour rappel, Carlos Ghosn a été arrêté en novembre 2018 à Tokyo. Il a été libéré sous caution en avril dernier et a fui le Japon le 30 décembre 2019.
Il a accusé des dirigeants au sein de Nissan d’être à l’origine de son calvaire. Il déclare qu’il allait mourir au Japon d’où sa fuite vers le Liban en transitant par la Turquie.
Une demande d’extradition, d’Interpol, a été délivrée aux autorités libanaises qui n’extradent pas ses ressortissants.